Vaste projet que de pouvoir ainsi se délester !
Contingences de la réalité partagée, il n’est pas facile non de se laisser porter au gré des vents et des marées.
C’est ainsi que va la vie et que j’apprends à voler.
Vaste projet que de pouvoir ainsi se délester !
Contingences de la réalité partagée, il n’est pas facile non de se laisser porter au gré des vents et des marées.
C’est ainsi que va la vie et que j’apprends à voler.
Maman,
Je me sens toute reconnaissante envers toi, je te remercie de cette vie qui à travers toi et venant de notre lignée de femmes, est arrivée jusqu’à moi.
Cette vie si précieuse je te la dois, et cette femme que je suis, je n’y serais pas arrivée sans toi.
Merci.
Il m’a fallu longtemps pour voir que tu n’as pas été aimée pour qui tu étais, que tu as reçu une immense colère dirigée vers les hommes qui écrasent, et que ce fardeau tu ne pouvais que le porter jusqu’à moi.
Il y a trois ans, je me suis retrouvée « par hasard » à un stage proposé par Michael Gallasch : « Tisser l’amour ensemble ». J’avais écrit un article sur ce temps : http://echodefemmes.nohost.me/index.php/2018/02/tissez-lamour-ensemble/
Et aujourd’hui, il me semble que je suis en train de réussir, et j’ai plaisir à vous le partager.
Dès nos premiers échanges, cet homme a éveillé ma curiosité. Il ne ressemblait à aucune personne que je connaissais, et je me demandais bien ce qui faisait la différence.
Je ne suis pas gaie, depuis très longtemps.
J’ai quitté le papa de mes enfants car je me voyais, je m’entendais devenir dure, de plus en plus. Je croyais qu’une autre vie m’attendait, ma solution a été de tout bousculer, pour trouver ma « vraie » vie, liée idéalement à un compagnon qui m’égayerait.
Je ne voyais pas que tout se passait à l’intérieur de moi.
Heureuse de me retrouver avec vous.
Je vois aujourd’hui que je me suis trompée sur mon père, sur notre relation. C’est un processus de libération proposé par Michael Gallasch qui ma permis cette nouvelle vision. C’est un grand bonheur, je vous en partage une étape.
Il s’agissait de démontrer à un jury, comme le ferait un avocat et un thérapeute réunis, que mon père était innocent de tout, et cela en m’appuyant sur son histoire et sur mes ressentis. Voici ma plaidoirie
Mesdames, Messieurs, je viens devant vous aujourd’hui pour vous démontrer de manière irréfutable et définitive que Raymond, mon père, ne pouvait absolument pas être et faire autrement envers moi, Isabelle sa fille.
Je vais vous parler de lui, de sa famille et vous racontez les premières années de sa vie.
Je vais mettre en lien son vécu avec la violence et la dévalorisation qu’il a utilisées avec moi. Vous comprendrez ainsi qu’il ne pouvait rien faire d’autre que ce qu’il a fait.
Commençons.
Je viens de vivre un temps qui a modifié mon regard.
Quatre jours accompagnées par Gwenaëlle PERRON, habilleuse du Soi. Nous étions quatre femmes, curieuses de ces ateliers.
J’arrivais avec mes doutes, ma difficulté à me rencontrer, à être avec moi. Et la tête pleine de questions !
Depuis l’adolescence, le pardon m’interroge. J’aurais de quoi écrire une thèse sur le sujet !
Il est arrivé dans ma tête par la religion : « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés »
C’était d’abord une crispation corporelle à la réception du mot à mon oreille, puis une lourde interrogation sur le sens. J’avais l’impression que chacun s’arrangeait avec le pardon.
J’entendais des proches me dire « Je lui pardonne », et souvent me venait « Et lui ? Il te pardonne ? ».
Ce matin je reçois le miroir que la vie me présente depuis plus de 25 ans !
Je suis inexistante, inconsistante. Il n’y a rien qui s’anime au creux de moi. Je suis un château fort fier d’exposer ses remparts au monde. Et qu’importe si personne n’habite les lieux !
Je reprends la plume après ces quelques mois « off », et c’est un grand bonheur d’offrir ici l’écrit d’un autre cœur. Merci Éliane, première magicienne sur mon chemin, de me confier ton texte manuscrit pour que je le dépose sur ce blog.
Ta vue, soudain, m’interpelle ! Est-ce bien toi, là, à mes pieds ? Est-ce bien toi en multitude perdue dans les dunes ? Oui c’est bien toi, je te reconnais.
Me voilà partie retrouver la méditerranée chère à mon coeur de femme. Il est tôt ce matin, et c’est d’abord le roulement des vagues qui me guide, puis une odeur pénétrante, à peine alguée, et enfin mes yeux qui reçoivent toute sa beauté.
Assise sur le sable, je suis happée par la mer, l’excellence féminine qu’elle questionne en moi.
Je la prends en photo, pour revenir vers Elle plus simplement, et aussi vous partager un peu de ce moment paisible.