Je viens de vivre un temps qui a modifié mon regard.
Quatre jours accompagnées par Gwenaëlle PERRON, habilleuse du Soi. Nous étions quatre femmes, curieuses de ces ateliers.
J’arrivais avec mes doutes, ma difficulté à me rencontrer, à être avec moi. Et la tête pleine de questions !
CLARTÉ, c’est le mot qui s’impose dès le premier jour. Mon regard s’éclaire, s’allège. Un petit clin d’æil de la vie : le deuxième jour j’égare mes lunettes progressives. Je les cherche désespérément dans tous les recoins de la maison… Je finis par les retrouver « par hasard » dans un endroit improbable le dernier jour. J’ai interprété qu’il était question ici de changer de vision.
Ma plus belle découverte ? Mon corps me parle clairement, avec lui je suis en sécurité ET en vérité. C’est mon véhicule vers la simplicité, tout en douceur. Voici l’exercice qui m’a permis cette première fois consciente, et très émouvante.
Gwenaëlle propose d’observer comment notre corps reçoit des musiques différentes, écoutées les yeux fermés. Il faut vous dire que je ne suis pas très sensible aux mélodies, et que l’image que j’ai de mon corps me laisse très gauche pour produire un mouvement en public. Les yeux clos n’y changent rien, je crains donc que ça ne fonctionne pas pour moi. Mais dès les premières notes, mon corps me parle.
Pour le premier morceau je ressens des pépiements dans les mains, mes bras se lèvent et les agitent comme si elles étaient mouillées et que je m’amusais à éclabousser mes voisins. Le deuxième m’écrase et m’oblige à m’assoir; Je me recroqueville, m’enroule sur moi-même, comme pour disparaitre dans le sol. Au suivant, d’abord un bercement qui liquéfie mon corps. Il se met à danser comme s’il glissait sur l’air. J’entends : « tu n’es plus seule, je suis là ». Une joyeuseté colonise chacune de mes cellules, sa progression est palpable et fulgurante. Déjà le dernier extrait, je sens mes membres comme des bâtons désarticulés, animés de rapides saccades verticales. Impression de bizarrerie, d’être animée malgré moi.
C’est fini, nous voilà en cercle pour partager notre vécu. Je laisse les larmes incruster en moi ce premier dialogue, dans une lascivité bienheureuse.
Depuis je valide ce lien nouveau avec mon corps en le remerciant d’être comme il est, en prenant soin de lui, en lui parlant avec bienveillance. Le plus possible et chaque jour.
Au fil de ce voyage, je découvre aussi que certaines textures m’entrainent à bouger, à sourire, et qu’enfin je me vois dans des couleurs et des formes qui me portent, et non l’inverse. Voilà le chemin parcouru.
Ensuite, trier mes vêtements avec la présence légère et professionnelle de Gwenaëlle m’a mise en joie. Il suffit maintenant que j’enfile un vêtement pour que mon corps me dise OUI… Ou NON. Aussi facile que cela ! Et je reste libre de le suivre, ou pas.
Merci à toi Gwenaëlle, pour ton écoute précise, ta présence forte et douce à la fois et la justesse de ton ressenti, qui m’ont permis ce passage.
C’était il y a un mois, depuis la route continue. Avec les femmes participantes nous avons pris du temps pour échanger, faire des essayages en boutiques et nous familiariser avec différents tissus.
J’ai aussi fait pas mal de teintures, et quelques travaux de couture qui me permettent de me sentir VRAIMENT bien ! J’ai coupé des manches, ajouté des boutons, des rubans, taillé des cols en pointes… Et tout cela dans la joie et la légèreté !
Si vous souhaitez plus de concret sur les activités de Gwenaëlle voici son site :
https://www.theraneo.com/le-vetement-chemin-d-eveil-accueil.html
Une joyeuse et légère journée à vous.
Merci !
C’est un plaisir de vous accueillir ici,
Merci à vous pour la magie de vos mélodies, de vos mots…
Et d’accepter de les retrouver ici.
Ma belle Isa
Heureuse que tu puisses enfin te sentir belle, heureuse et pleine d’énergie grâce à ce stage.
Je suis très curieuse de connaître les morceaux de musique qui t’ont ouverte à ce résultat.
Vive les Femmes !
Et bravo à toi pour toutes ces belles expériences
Je t’embrasse
Merci merci, c’est toujours un plaisir de partager avec toi !
Et pour les musiques, il faudra que je demande à Gwenaëlle.
Je t’embrasse tout doux