Je travaille actuellement en regardant les vidéos de Michael Gallasch, et en les pratiquant au mieux. Le couple est mon quotidien, et le cœur de ma recherche : vivre de mieux en mieux ma puissance de femme pour être à une juste place dans notre couple.
Quand j’avais 8-10 ans, je rêvais déjà d’être mère, de fonder une famille, comme je me le formulais. J’ai compris ensuite que c’était une réparation : je voulais créer la famille dans laquelle j’aurais voulu grandir. J’ai adoré cette période de ma vie qui m’a permis d’être Maman à 100%, ou presque.
Ensuite après avoir quitté le père de mes enfants, j’ai rêvé du couple qui me semblait idéal pour moi. Un vrai homme pour me protéger du monde, pour me donner toute son attention… Je me représentais ce « vrai » en bûcheron, chacun son fantasme. Et là encore il s’agissait de réparation, que j’attendais cette fois de l’autre.
Et aujourd’hui, je vis avec Nicolas, c’est MA VRAIE VIE, et bien sûr pas toujours le rêve ! Pourtant cette réalité je la re-choisis presque tous les matins. Et elle est riche en émotions comme en enseignements.
Vous l’aurez compris, Nicolas n’a rien d’un bûcheron… Et c’est parfait ainsi.
Alors ce matin quand j’ai regardé la vidéo « scénario de couple », j’ai été rassurée, et elle m’a permis de continuer à m’engager à briser le scénario dont je me sens co-créatrice.
Je vous en livre quelques bribes, juste pour le plaisir de nous relier.
D’abord je me reconnais dans « la femme aujourd’hui très souvent, pour défendre sa place, prend possession d’une énergie plutôt masculine. Bien évidemment elle a beaucoup été privée de son pouvoir, de sa puissance, pendant de longues années, et aujourd’hui elle cherche à reprendre sa place, sa puissance, et qu’est-ce qu’elle fait ? Elle prend ce qu’elle voit, et ce qu’elle voit c’est comment fait l’homme. Et elle ne prend pas SA puissance de femme. »
Je reconnais Nicolas tout autant dans « Et ce n’est pas vrai que c’est un homme gentil, c’est un homme profondément en colère, mais c’est très difficile pour lui de sortir cette colère… en tant qu’homme aujourd’hui sans défense je ne peux pas lâcher mes armes devant une femme comme ça parce qu’elle me détruit. Mais ça ne veut pas dire que je ne peux pas prendre ma place. Et de mon point de vue une femme n’attend que ça, que l’homme prenne SA place. » Et je me sens reconnue aussi dans mes blessures.
J’ai éprouvé de la compassion pour moi, pour Nicolas, et de la gratitude pour nous deux qui avançons ensemble.
Je ne vais pas citer tout ce qui m’a touchée dans cette vidéo. En fait, j’ai été surprise de mon adhésion totale. Je n’ai jamais été heurtée, je n’ai rien entendu qui m’ait fait penser « là quand même il exagère », ou « là oui, mais je ne suis pas vraiment comme ça moi ».
C’est tellement apaisant, TOUT est juste pour moi. Je me sens vue, reconnue, même pas jugée. Juste accueillie dans ma vérité, dans mon être. Et ce n’est pas si souvent. Alors je savoure !
Et après ces quelques jours où je tournais en rond, je me félicite d’avoir décidé ce matin de regarder cette vidéo. Elle m’a remise en marche, et dans cet espace, la nourriture aussi est devenue plus facile, plus légère.
Je vous souhaite une douce journée avec votre féminin, et aux hommes « dans la salle » comme disait Anne, une journée en mouvement avec votre masculin.
Je vous aime, merci de me suivre.