Je suis dans l’appartement de mon père, je m’observe, sa présence est palpable. Il me semble parfois voir à travers ses yeux, écouter à travers ses oreilles, me déplacer avec son corps. Voir son sourire aussi, comme une impression qu’il me suit avec bienveillance.
J’ai allégé l’espace, essayant de moduler ce lieu pour vivre légèrement en famille ou entre amis, pour le savourer seule aussi, face à la mer.
Je renoue ce matin avec le tarot zen d’Osho.
Ce qui est là, en lien avec les miroirs d’hier : qu’en est-il de mon couple intérieur ?
Pour devenir créatrice de ma vie, j’ai à alléger mes fardeaux, être en confiance, tout est mûr. Il n’est plus temps d’aller avec le courant, il s’agit aujourd’hui de vivre ma renaissance.
Je suis épuisée, j’attire des situations qui m’engagent à sortir du stress, j’aimerais tellement et en même temps je refuse de laisser mon passé derrière moi, pour être dans l’innocence confiante du mat.
Mais si j’arrive à tout ça c’est la plénitude qui m’attend.
Et en relisant mes notes des échanges avec Michael, vient en lumière ces mots :
Si tu veux que la blessure s’arrête tu dois arrêter TOUT comportement de blessée.
Ça c’est le travail sur soi, comprendre ce n’est pas le travail.
Aujourd’hui je démarre la journée avec ce défi, arrêter TOUT comportement de blessée, et je mets un tintement toutes les heures pour rester dans cette conscience.
Je vous souhaite une légère journée.